Encore une fois, une chatte est arrivée en fourrière sans raison véritable. Elle a été séparée de sa famille trois semaines avant de pouvoir, heureusement, la retrouver, au grand soulagement de tout le monde. Mais quelle épreuve… pour rien ! L’enfer est pavé de bonnes intentions ; en voilà un nouvel exemple.
Malheureusement, toutes les histoires ne se terminent pas toujours aussi bien. Combien de chats se retrouvent en fourrière, comme elle, et ne retrouvent pas leur propriétaire parce ceux-ci ont pensé qu’il s’était sauvé, qu’il s’était fait écraser ou n’ont tout simplement pas pensé à regarder notre site… Alors oui, il y a encore trop de chats non identifiés, mais quand même. Les gens croient bien faire en ramassant tout matou qui vadrouille mais pas du tout !
Aidons les chats maigres, mal fichus et malades, oui : ceux-là ont leur place dans une fourrière : ils seront nourris, requinqués et placés à l’adoption (non les chats de fourrière ne sont pas « abattus » (sic) comme nous l’avons entendu !!!. ). Mais cessons de ramasser des chats en bonne santé, grassouillets, qui font juste une petite balade ou qui fourrent leur museau curieux dans notre jardin. Un chat, ça se promène, c’est indépendant, ça vadrouille. Ils peuvent faire des kilomètres et passer tous les jours chez vous pour voir si la cantine n’est pas meilleure ici que là.
Celle-ci a été ramassée dans sa propre rue ! Alors avant de conduire un chat à la fourrière et de causer peut-être sa séparation d’avec sa famille et son territoire, voyez les voisins, mettez une affiche ou laissez-le tout simplement tranquille. Vous serez bien à temps, si vous voyez le matou maigrir et dépérir de nous l’amener.
La loi considère qu’un chat est en divagation lorsqu’il est à plus de 1000 mètres du domicile de son maître alors laissons les matous musarder, laissons-les traverser nos jardins et pointer leur museaux dans les maisons et laissons-les mener leur vie de matou!