Nous souhaitions faire ici un point sur l’état de l’affaire. A l’heure actuelle, nous déplorons que les animaux ne nous aient pas été confiés. Dès le 2 mars, nous étions pourtant prêts et nous avions trouvé un hébergement, du moins pour tous les équidés, grâce à un réseau de particuliers et professionnels du monde du cheval. Il nous apparaît proprement scandaleux que des bêtes dans un tel état aient été laissées sur le site sans que l’on sache si elles sont nourries et soignées.
C’est pourquoi nous avons sollicité le renfort d’autres associations (LFPCheval, La Fondation Brigitte Bardot, la Confédération Nationale Défense de l’Animal), plus importantes que notre petite structure, et surtout à même de nous apporter leur expérience dans ce type d’affaire. Indignée, comme nous, qu’une situation aussi effroyable n’ait pas donné lieu à une saisie immédiate des animaux, qu’aucun vétérinaire n’ait été présent lors de la première intervention des gendarmes pour pouvoir véritablement juger de l’état sanitaire des bêtes, la Ligue Française de Protection du Cheval par sa secrétaire générale, Mme Viviane ROUSSEL, nous a proposé de prendre le relai, forte de son expérience dans des situations tendues où les droits des animaux sont tributaires des lenteurs et parfois des incohérences des différents services de l’état.
Le combat continue, plus que jamais, pour eux…