Notre vieux Maxi s’en est allé, doucement et discrètement, comme il aura vécu. Il avait 17 ans et aura passé toute sa vie au refuge. Il est resté longtemps craintif, même avec les bénévoles, qui à force de patience, sont pourtant parvenus à lui faire prendre un peu confiance. Resté invisible à tous les regards des visiteurs, Maxi n’aura certes pas connu la faim ni la solitude mais pas non plus l’affection d’un foyer, ni une vraie vie de chien aimé. C’est ce qu’on voudrait éviter à nos autres pensionnaires. Merci de penser aussi aux vieux, aux invisibles, aux timides ou aux foufous qui ne savent pas se « vendre », aux noirauds hirsutes et aux blondinets boueux et qui sont pourtant des crèmes une fois ailleurs.
Ailleurs… On aurait aimé un autre ailleurs pour ce pauvre Maxi…