Pourquoi certains de nos pensionnaires n’éveillent-ils jamais l’intérêt des visiteurs? Malgré leurs qualités, on n’en retient que les défauts ou la banalité. Yacki est de ceux-là. Certes il n’a pas un pelage flamboyant, certes ses relations avec les autres animaux ne sont pas toujours très faciles, mais enfin, c’est un amour de chien ! D’autres sont partis d’ici avec nettement moins d’atouts. Guylaine vous dira à quel point il est affectueux et gourmand, Odile vous dira combien il est sportif malgré les années qui commencent à peser (il vient d’avoir 9 ans), Irma vous expliquera combien il est obéissant et Fred vous rappellera sa fidélité, son attachement à ceux qui s’occupent de lui depuis plusieurs années maintenant.
Yacki a vécu toute sa vie attaché à un arbre avant d’arriver chez nous. Sa seule occupation? creuser, car comment s’occuper? Ici, il a commencé à revivre mais la durée de son séjour rend les choses difficiles pour lui et son regard triste devient vraiment difficile à endurer. Il reste assis, dans son box, et nous observe. En promenade, son regard s’éclaire et là, il est le plus heureux des chiens.
Yacki a donc besoin urgemment d’une famille, sans autres animaux, avec un jardin clos et des balades régulières. Il a surtout besoin de présence et d’affection. Il ne connaît pas trop la vie en intérieur et il faudra lui accorder un peu de temps pour qu’il abandonne ses anciens repères. En laisse, il ne tire pas, il peut d’ailleurs être promené sans quand il est en rase campagne. Il est obéissant et très affectueux. Ici, il creuse mais nous pensons que c’est une espèce de tic dû à l’ennui. Pourtant, il est sorti tous les jours mais voilà : la solitude pèse lourd sur notre pauvre Yacki. Alors si vous pensez pouvoir offrir à ce chien délaissé votre affection et une vie loin d’ici, n’hésitez pas : venez au moins le rencontrer, arrêtez-vous devant son box, sondez ses yeux et il fera le reste.
Yacki peut être adopté ou placé en famille d’accueil définitive : pas sérieux s’abstenir, on ne veut pas d’échec pour lui : ce serait trop dur.