La SPA de l'Enclave des Papes – Grillon

Bagheera est un miraculé ! Le mot n’est pas trop faible. Ce beau gros matou de deux ans et demi était condamné il y a seulement quatre mois. Irrémédiablement. Novembre 2024, le diagnostic tombe : la PIF. Derrière cet acronyme un peu ridicule (péritonite infectieuse féline), tous les connaisseurs des chats savent qu’il s’agit d’une condamnation à mort. Et pourtant… un traitement est enfin sorti sur le marché en octobre. Et voilà, quatre mois plus tard, c’est la renaissance ! 5 kilos d’un matou terriblement gentil, patient, qui a supporté sans barguigner ses trois mois de traitement et son mois supplémentaire d’observation. C’est vrai, la PIF n’est plus une fatalité.
Survivre, c’est bien. Mais il s’agit de vivre maintenant, une vraie vie de chat, avec des escapades dans les champs, des bains de lézard au soleil, des câlins à foison et des gourmandises … sans compter !

Resté en famille d’accueil quatre mois, Bagheera est un chat intelligent et très joueur. Affectueux aussi. Un brin timide, il a toujours un petit réflexe inquiet mais dès qu’il est en confiance, il est d’une gentillesse à toute épreuve. Gourmand de tout, il donnera son âme contre un peu de pâtée. Monsieur a aussi des manies inattendues : avez-vous déjà vu un chat voler du pain? Lui, s’en délecte! Il nourrit aussi une vraie passion pour les barrettes à cheveux et les stylos. Son actuel tour de taille ne laisse pas deviner que c’est un athlète et pourtant : un vrai Tarzan ! Dans ses quarts d’heure de folie, il faut le voir grimper en haut de son arbre à chat XXL et en redescendre dans la même seconde. Très sociable, le plus dur à supporter pour lui dans son isolement forcé a été de se retrouver sans copain chat. Il craint les chiens mais il pourrait sans doute s’habituer à un calme.

On cherche donc pour notre survivant une famille aimante qui sache apprécier le caractère doux, tout simple mais si combatif et amoureux de vivre de ce petit chat dont la mort n’a pas voulu.

Aujourd’hui, nos chiens ont pu passer quelques heures en compagnie d’ANIMAGE PHOTO PRO. Photographe professionnel à Nyons, Anthony Gressien est venu gracieusement, accompagné de Emmy Huvier, consacrer du temps à nos chiens pour donner d’eux la plus belle image qui soit ! Vous découvrirez ci-dessous quelques uns des clichés pris en ce bel après-midi de mars. Cette généreuse initiative permettra de mettre nos loulous en lumière comme ils ne l’ont jamais été ! Une belle façon de participer à notre cause. Que tous deux soient ici chaleureusement remerciés.

Ces dernières semaines, de nombreux chats adultes sont arrivés au refuge. Certains n’ont fait que passer mais d’autres s’attardent… Souffrant parfois de pathologies, ou simplement un peu plus âgés que les autres, ils ont besoin plus que jamais de trouver une famille. Eux aussi ont des qualités à faire valoir : ils sont sages (finie la période « je fais de la via ferrata dans les rideaux du salon et j’étudie la stabilité du sapin de Noël! »), propres, calmes et ils ne demandent qu’à vous accompagner sur le canapé pour une séance de « ronronthérapie ». Alors n’hésitez pas, venez les rencontrer !

Pour plus de renseignements sur eux, cliquez sur leur photo.

Les tickets sont à retirer au refuge ou à la clinique vétérinaire.

MAJ. Notre douce Lalia n’a pas tenu le coup. Son petit corps si meurtri était déjà parti trop loin… Capucine, elle, a plus que jamais besoin de vous. Finir sa vie au chaud, dans la maison qu’on a toujours connue et bien entouré, voilà la fin que beaucoup espèrent. C’est qu’ont failli connaître Lalia et Capucine. Mais au lieu de cela, elles ont perdu leur humaine, passé deux mois (si!) dans un garage seules au froid, avant d’arriver au refuge.

Ces gentilles mamies, douces et câlines, n’ont jamais connu l’extérieur, jamais fréquenté d’autres chats. Elles seraient très bien en appartement. Capucine est en assez bonne forme pour son âge, et, si elle est plus timide que sa sœur, elle est toutefois très caressante une fois qu’elle a pris un peu d’assurance.
Lalia est plus marquée : nous avons dû la tondre entièrement car elle était littéralement prise dans un carcan de poils durcis tant ils étaient collés. Il nous a fallu plus de deux heures pour la libérer. Mais cette tonte nous a permis de voir sa maigreur. On ne sait pas si c’est parce qu’elle n’a pas mangé d’un moment ou si c’est son âge ou sa maladie. Car Lalia est anémiée et a une insuffisance rénale. Pour autant, elle mange encore très bien (elle se jette sur la nourriture humide et il faut la retenir pour éviter qu’elle ne vomisse) et ne semble pas boire ni uriner en excès. Il n’y a pas d’autre traitement que la nourriture rénale à lui donner. Nous avons quelques doutes sur sa propreté mais on ne sait pas dire pour l’heure si c’est récurrent ou si c’est dû au mal-être de ces dernières semaines. Elle sera très belle une fois que les poils auront repoussé. Pour l’instant… les coiffeuses d’opérette ont fait ce qu’elles pouvaient !
Toutes deux n’ont besoin que de repos, de câlins et d’attentions. Bien sûr elles dorment beaucoup mais elles sont encore bien vives et nous sollicitent beaucoup. Nous voudrions tant qu’elles connaissent une fin de vie digne et douce. Même si elles ne semblent pas très dépendantes l’une de l’autre au refuge, nous souhaitons ne pas les séparer : 17 ans de vie commune, ça doit compter un peu tout de même.

Alors oui, c’est un sauvetage que nous sollicitons… elles ne seront pas des compagnes au long cours, elles représenteront un investissement en temps et sans doute aussi en argent mais elles ont besoin de nous. Leur vieillesse et leur vulnérabilité ne doivent pas être un motif de condamnation.

A leur âge, elles bénéficient toutes deux de l’opération DOYENS 30 Millions d’Amis qui prend en charge jusqu’à 800 euros de frais vétérinaires.

En ce début d’année, on relance le teaming !

Le teaming, c’est 1 euro par mois, pour nous aider à prendre soin de nos pensionnaires, en toute sécurité. Nous ne sommes que 23 participants à l’heure actuelle : un petit effort individuel pour un bel effet collectif!

N’hésitez pas à vous joindre à notre groupe, vous pouvez suspendre votre participation à tout moment. Merci d’avance, pour eux !

Ces trois chats vivaient ensemble mais des difficultés personnelles ont contraint leur propriétaire à s’en séparer. Tous les trois sont d’adorables gros matous, câlins, proches de l’humain. Ils vivaient avec des enfants. Ils sauront s’entendre avec un chien respectueux et calme. Ils avaient accès à l’extérieur mais ils ne sont pas des baroudeurs non plus. Si vous n’avez jamais eu d’expérience féline, ils sont faits pour vous car ce sont tous les trois de bonnes pâtes de chats, faciles et gentils. Pour en savoir plus sur eux et peut-être leur offrir un nouveau départ, cliquez sur leur photo.

Levin est un de nos plus anciens. S’il n’est pas le plus âgé, il est de ceux qui sont depuis le plus longtemps ici alors qu’il a toutes les qualités pour être un chat de famille. Arrivé chaton, il n’est plus parti et il n’a pas su attirer les regards des visiteurs. Levin est un amour de chat, terriblement affectueux : s’il peut fuir les inconnus, il est très proche des bénévoles et il ne faudra pas longtemps pour qu’il devienne votre ombre à moustaches ! Tranquille, pantouflard, il adorerait un foyer calme, des genoux confortables et quelques gourmandises. Il vaudrait mieux qu’il soit le seul chat du foyer car il a un coryza chronique : yeux qui coulent, nez bouché, éternuements, voilà les principaux symptômes qui se manifestent très régulièrement. Les inhalations lui font du bien. A part cela, il n’a pas de traitement particulier. Rester à l’intérieur, au chaud, lui faciliterait sans doute la vie.

Levin est un amour de chat à qui l’hiver et la solitude pèsent lourd. Il a besoin de la chaleur d’un cœur qui bat pour lui.

Compte tenu de son âge et de sa maladie, Levin sera cédé contre un don libre.

Il est des silences reposants, des silences apaisants, des silences inquiétants. Celui que nous entendons aujourd’hui au refuge est un silence assourdissant, torpide, oppressant. Nous avions pris l’habitude depuis un an déjà des aboiements perpétuels de notre Oxo : c’était sa marque de fabrique, aboyer sur les chats, aboyer sur ses voisins de parcs, aboyer sur les courants d’air, sur tout ; et aujourd’hui, plus rien. Notre Oxo est parti. C’est le silence.

Une vie de misère, du début à la presque fin. Attaché à un arbre 10 ans durant, ignoré, il a bien failli ne jamais rencontrer d’affection. Une fois n’est pas coutume, c’est son abandon qui l’a sauvé. Maigre, sans poils, couvert d’escarres, incapable de rester debout trop longtemps, il a fallu un long chemin pour lui faire reprendre pied du côté de la santé et ressembler à nouveau à un chien. Mais les plaies du cœur guérissent mal et certaines restent béantes. Difficile pour lui de comprendre ce que lui voulait tout ce monde autour.

Le ventre enfin bien plein, un manteau pour l’hiver, des sorties quasi quotidiennes, des soins pour sa patte si douloureuse… nous avons fait ce que nous pouvions et notre papy a sans doute vécu sa meilleure année chez nous. Cela devrait nous soulager un peu de sa perte et pourtant, cela nous brise le cœur : car si lui l’ignorait, nous savons, nous, quelle aurait dû être sa vie : jamais il n’aura connu la vraie douceur d’une famille, du repos, de la confiance et ce misérable lambeau de bonheur qu’il aura connu dans sa dernière année, nous devrons bien nous en contenter.

On n’a décidément pas le paradis qu’on mérite.